L’histoire du transport maritime, c’est aussi celle de ces navires qui évoluent, génération après génération, en fonction des besoins du marché. Plus gros, plus rapides, plus écologiques, plus technologiques… les perspectives du transport maritime ne peuvent se décorréler de l’évolution des bateaux qui sont devenus la colonne vertébrale du commerce mondial.

 

Des navires propulsés par le vent

Les énergies renouvelables pourraient avoir un grand rôle à jouer dans la décarbonation du transport maritime. Parmi celles-ci, l’énergie éolienne est une piste qui est très sérieusement étudiée par les constructeurs et pour laquelle de nombreuses expérimentations ont déjà eu lieu. En effet, le vent permettrait une économie de 20 à 40 % de la consommation de carburant du bateau et viendrait diminuer les coûts en carburant et les émissions de gaz à effet de serre. Un rapport de l’Union européenne a récemment estimé que 15 % de la flotte commerciale mondiale serait en partie propulsée par le vent d’ici 2030. Le gouvernement britannique, lui, prédit que 45 % de la flotte commerciale le sera d’ici 2050. Cerfs-volants, voile rigide, voile souple, aile à succion… il existe différentes innovations qui devraient se démocratiser d’ici la fin de la décennie pour équiper les futurs navires.

 

Des navires toujours plus technologiques

La technologie de surveillance des opérations et des performances des navires n’a cessé de se perfectionner. Les navires du futur disposeront d’un réseau complet de capteurs pour mesurer tous les aspects des opérations, y compris la détection des défauts et l’identification des zones nécessitant une maintenance ou une réparation. En outre, grâce à des communications navire-terre de plus en plus puissantes, la plupart des aspects de l’exploitation du navire pourront être contrôlés par une équipe terrestre de gestionnaires de la flotte. Embrasser la révolution technologique de l’IoT (l’internet des objets) permet de connecter des navires, des ports, des conteneurs, mais aussi des marchandises pour recueillir toujours plus de données afin de prendre les bonnes décisions au bon moment.

Toutefois, il est à noter que cette digitalisation du transport maritime s’accompagne d’un risque croissant de cyberattaques. Si on prend l’exemple de ce qui s’est passé en 2018, les attaques du logiciel malveillant NotPetya, ont généré des pertes de 250 à 300 millions de dollars lorsque les systèmes critiques de la compagnie Maersk ont été perturbés. Incapable de traiter les commandes d’expédition, le flux de revenus de la société a été gelé pendant des semaines. Le futur du transport maritime passera donc par une professionnalisation de la sécurité numérique en raison de l’interconnexion étroite entre les navires, les ports, les propriétaires de cargaisons et des dizaines d’autres parties prenantes. Des navires de plus en plus imposants Jouer la carte de l’A380 est le pari de l’industrie maritime. Ce géant des airs devait révolutionner le transport aérien, lorsqu’il a été produit par Airbus à partir de 2004. Face à une baisse de commandes, et un avion qui ne trouve pas son marché, Airbus annonce en 2019 la fin de la production de l’A380. Miser toujours plus gros et plus grand pourrait, en revanche, être un pari gagnant pour le maritime. Aujourd’hui, le Ever Apex est le plus grand porte-conteneurs au monde avec une capacité de plus de 24 000 EVP (Equivalent Vingt Pieds). Il appartient au Evergreen Marine Corporation, dont fait aussi partie le désormais célèbre Ever Given, le porte-conteneur géant de 219 000 tonnes qui s’est retrouvé bloqué en travers du canal de Suez au printemps 2021. Tirer parti de la baisse des coûts de transport que ces navires géants peuvent offrir en utilisant leur espace le plus efficacement possible impose aussi de devoir repenser certaines routes commerciales et traversées de canaux.

 

Des navires mieux optimisés

Un transport maritime plus écologique passe aussi par la redéfinition des techniques de construction. Face à la pression exercée pour réduire l’empreinte carbone des flottes de transport maritime, de nombreuses technologies sont à l’étude comme des coques plus profilées, des hélices plus efficaces, une meilleure planification des voyages pour économiser du carburant, et de meilleurs revêtements de coque. La question du carburant joue aussi un rôle clé. C’est ainsi que le GNL suscite un intérêt croissant. Ses partisans estiment qu’il peut aider les opérateurs à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions, tout en étant compétitifs en matière de prix. Les émissions de CO2 peuvent ainsi être réduites jusqu’à 25 % par rapport aux moteurs diesel. D’autres carburants sont aussi à l’étude avec le GNL, comme l’ammoniac, le méthanol, et les biocarburants. Il ne fait aucun doute que la tendance va en ce sens, car les transporteurs maritimes sont dans l’obligation d’investir dans le verdissement de leur flotte pour se conformer à la réglementation Low Sulphur de l’Organisation maritime internationale (OMI) entrée en vigueur au 1er janvier 2020 et renforcée par celle de 2023 qui impose de nouvelles réductions de GES.

 

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Ce que vous devez savoir.

 

5 conseils de notre expert Dirk R. Pottilius, Directeur de la représentation douanière et fiscale de Ziegler Belgique.

1. Maîtrisez vos marchandises, leur code marchandise et leur origine.
2. Déterminez la valeur en douane de vos marchandises.
3. Respectez les délais légaux de la législation douanière.
4. Soyez proactif avec la Douane. Ne laissez pas un problème non produire. Résolvez-le immédiatement. Si nécessaire, informez la Douane et coopérez avec ses services.
5. Faites preuve d’une compréhension approfondie de la gestion des risques d’un point de vue douanier.

N’hésitez pas à contacter Ziegler Customs & Fiscal Representation pour obtenir de l’aide et des conseils.

 

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Vous cherchez à améliorer votre transport international depuis la Pologne ? Associez-vous à une entreprise familiale bénéficiant de plus de 100 ans d’expérience et d’un vaste réseau mondial pour développer votre activité. Le groupe Ziegler offre la gamme complète de services que l’on attend des sociétés de transport modernes, tout en conservant notre philosophie familiale pour laquelle nos clients sont des noms, et pas des numéros.
Si vous importez vers l’Europe, vous pouvez consolider votre fret en Pologne afin d’assurer une distribution plus efficace dans toute l’Europe.
Vous recherchez un partenaire complet en matière d’entreposage et de logistique pour soutenir votre entreprise ? Vous recherchez un partenaire capable d’atteindre 60 % de vos clients européens en seulement huit heures ?

Alors que le Groupe Ziegler commence à introduire des véhicules de livraison autonomes en Europe, il y a beaucoup à comprendre sur le fonctionnement de ces véhicules et leur potentiel à créer des changements positifs en matière d’émissions, de congestion des villes, et bien plus encore.

Plusieurs véhicules autonomes, appelés Transporter d’Udelv, doivent arriver fin 2022. Le Groupe Ziegler se prépare à les tester en vue d’une éventuelle utilisation dans les centres-villes européens.

Aussi passionnant que cela puisse paraître, la sécurité doit être une priorité absolue. Les véhicules autonomes devront faire l’objet de tests rigoureux et de modifications réglementaires avant de partager la route avec le trafic normal. Le grand public doit également être convaincu de leur sécurité.

Nous devons explorer le fonctionnement des véhicules autonomes pour mieux les comprendre, car ils feront de plus en plus partie intégrante de notre vie quotidienne à l’avenir. Quelles sont les technologies qui leur permettent de s’insérer en toute sécurité dans le trafic et de naviguer en toute sécurité dans un ensemble spécifique de coordonnées ?

Découvrons comment les transporteurs fonctionnent !

 

 

Le véhicule de livraison du futur

Bien que de nombreuses technologies audiovisuelles différentes soient en cours de développement dans le monde, toutes ne reposent pas sur les mêmes méthodes. La plupart des fabricants de véhicules à conduite autonome ne se concentrent pas sur le développement de véhicules destinés à effectuer des livraisons, dont les considérations doivent être prises en compte de manière différente.

Le Transporter a été développé par Udelv, qui fabrique des véhicules de livraison à conduite autonome, et MobileEye, une société du groupe Intel. Les véhicules Udelv ont déjà effectué plus de 20 000 livraisons lors de tests aux États-Unis, et la technologie MobilEye est actuellement utilisée dans plus de 100 millions de voitures dans le monde pour rendre la conduite plus sûre.

Le nouveau Transporter, dont la commercialisation est prévue pour 2022, est le résultat de leur expertise, de leurs essais et de leur expérience combinés avec les premiers prototypes. C’est un véhicule électrique autonome de niveau 4 qui peut effectuer toutes sortes de livraisons en toute sécurité. Selon Udelv, le Transporter est la première solution de bout en bout pour la livraison autonome du dernier et du moyen kilomètre.

« Des pilules pharmaceutiques aux produits d’épicerie, en passant par un silencieux de 93 pouces », selon Daniel Laury, PDG et cofondateur d’Udelv. « A terme, cela conduira à une baisse des prix à la consommation, à des livraisons plus efficaces et à des routes désencombrées. »

 

 

Comment ça fonctionne ?

Il existe une différence considérable entre les exigences des voitures autonomes ordinaires et celles des véhicules de livraison autonomes, qui doivent être en mesure d’effectuer des livraisons facilement et en toute sécurité et de conduire de manière autonome.

 

 

La conduite sans chauffeur

Le Transporter n’a ni siège, ni volant, ni pédales. En retirant la cabine, le véhicule peut maximiser l’espace pour effectuer des livraisons.

Le Transporter utilise le système Mobileye Drive™ pour conduire sans personne pour le piloter. Le système scanne son environnement et référence les données de conduite passées tout en optant automatiquement pour les itinéraires les plus efficaces en fonction des conditions.

Le système de conduite autonome Mobileye Drive™ est composé des éléments suivants :

  • Caméras
  • Détecteurs LiDARs
  • Radars
  • EyeQ® (5e génération)
  • Gestion de l’expérience routière.

La suite redondante de capteurs – caméras, LiDAR et Radar – permet au véhicule de comprendre son environnement et de réagir en temps réel au trafic et aux conditions routières tout en étant alimenté par EyeQ® de Mobileye.

Le logiciel du véhicule met continuellement à jour le véhicule avec la couverture cartographique la plus récente et en haute définition pour garantir des trajets sûrs.

 

 

Des livraisons sûres et intelligentes

« Le Transporter est conçu pour automatiser un trajet de livraison en plusieurs étapes », déclare Daniel Laury. « Jusqu’à 80 arrêts par trajet ! »

L’uPod est la partie du véhicule qui gère les marchandises et les livraisons. Il peut transporter jusqu’à 2000 livres soit 907 kilos de marchandises. L’intérieur de l’uPod comporte des étagères intérieures réglables qui se redimensionnent facilement pour faire de la place aux marchandises de toutes formes et de toutes tailles.

Les livraisons sont effectuées par un mécanisme d’ouverture unique qui ne permet l’accès qu’au colis approprié, empêchant ainsi d’autres personnes de récupérer votre cargaison.

L’uPod est également relié à un logiciel d’intelligence basé sur le cloud, responsable du chargement, du déchargement et du retour des marchandises.

Les destinataires pourront utiliser une application pour réclamer leur cargaison. Udelv a créé des applications mobiles B2B et B2C pour que les détaillants et les consommateurs puissent récupérer/charger les articles.

 

 

Le contrôle à distance

Certaines situations peuvent nécessiter une aide humaine et, dans ce cas, les opérateurs à distance sont toujours prêts à prendre le contrôle du véhicule. Contrairement aux conducteurs, cependant, un seul opérateur peut surveiller plusieurs véhicules simultanément.

 

 

Une amélioration continue et efficace

Le véhicule est électrique et est proposé avec des packs de batteries allant de 90 à 160 kilowattheures.

Le Transporter est vraiment un exploit technologique impressionnant, et il nous donne un aperçu de ce à quoi nous pouvons nous attendre dans les années à venir. Le Groupe Ziegler est impatient de tester le Transporter sur une propriété privée dans un avenir proche !

Si vous souhaitez en savoir plus sur les véhicules autonomes et sur la façon dont vous pouvez tirer parti de cette technologie pour vos propres besoins, contactez-nous !



Après Ziegler Laval, dont la première récolte a permis la production de pots de miel siglés Ziegler, c’est au tour de l’agence Ziegler de Strasbourg de franchir le pas sous les directives d’Alexander Ende, responsable Route Inter, passionné d’apiculture et qui lui-même exploite une dizaine de ruches sur son temps libre. C’est donc tout naturellement lui qui va gérer l’installation prochaine et l’exploitation de deux ruches sur les espaces verts de l’agence de Strasbourg. Chaque ruche compte 50 000 abeilles et peut produire 10 à 15 kilos de miel par an. Première récolte de miel d’acacia attendue courant juin !

Des ruches ont été également installées sur le toit du siège à Bruxelles.

L’objectif est ensuite de « polliniser » l’initiative un peu partout au sein des succursales Ziegler en Belgique.

Ce faisant, Ziegler va encore plus loin dans sa démarche éco-responsable en transformant ses toits et espaces verts en refuges de biodiversité et de bien-être. Ziegler répond ainsi à l’objectif n° 15 mis en place en 2015 par les Nations Unies servant de schéma directeur pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable : celui d’un monde respectueux du vivant.

 

Les abeilles ont de tout temps exercé sur l’humain une forme de fascination, d’enthousiasme unanimement partagés tant il est vrai qu’elles présentent des caractères singuliers qui ne laissent pas que d’étonner. Elles sont le symbole de dévouement, d’organisation productive et de vie. Leur travail  a une valeur inestimable tant pour les humains que pour les animaux.

Ne sont-elles pas indispensables à la vie comme l’écrivait Albert Einstein « Si les abeilles venaient à disparaître de la surface du globe, la race humaine n’aurait plus que 4 ans à vivre. Plus d’abeilles, plus de pollinisation, plus d’animaux, plus d’humains » ?

 

Les abeilles entretiennent également un rapport avec l’activité de Ziegler : ce sont elles qui fécondent les plantes et surtout « transportent » le pollen.  Par leurs alvéoles, les nids d’abeille font aussi penser aux rayonnages de l’activité logistique de Ziegler.

 

Rien d’étonnant dès lors si Ziegler entend préserver cette espèce en danger en se lançant dans l’apiculture urbaine dans le cadre de son programme « Ziegler. Now Even Greener ». 

 

Coraline Vleminckx, notre assistante qualité, a proposé un projet qui lui tient à cœur en collaboration avec son oncle, apiculteur en ville formé par La Srabe Asbl, Société Royale d’Apiculture de Bruxelles et Environs.

 

L’objectif est d’installer les premières  ruches sur le toit du siège de  Ziegler à Bruxelles fin avril 2022, et ensuite de « polliniser » l’initiative un peu partout au sein des succursales Ziegler en Belgique. 

 

L’emplacement des premières ruches est idéal car le siège de Ziegler est situé à quelques battements d’ailes d’abeille des jardins du palais royal où les abeilles pourront butiner à loisir. 

 

La première récolte de miel qui est attendue  fin juillet 2022 sera conditionnée dans de petits pots  de 150 gr et 300 gr aux couleurs Ziegler qui  récompenseront  les collaborateurs et seront offerts aux clients partageant une démarche de fidélisation autour d’une valeur forte de protection de l’environnement. Quoi de mieux en effet que de déguster ce nectar fait maison ?

 

Grâce à ses récoltes apicoles, Ziegler produira également des bonbons qui seront distribués aux écoles, ce qui permettra de mener une action éducative de sensibilisation aux enjeux environnementaux en direction des enfants.

Ce faisant, Ziegler va encore plus loin dans sa démarche éco-responsable en transformant ses toits et espaces verts en refuges de biodiversité et de bien-être. Ziegler répond ainsi à l’objectif n° 15 mis en place en 2015 par les Nations Unies servant de schéma directeur pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable : celui d’un monde respectueux du vivant.

Dans le cadre de la série d’interviews consacrées à la logistique du dernier kilomètre, Ziegler a rencontré M. Philippe Lebeau, Professeur à la VUB et membre du Centre de recherches MOBI. Son expertise  porte entre autres sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la logistique durable, les véhicules électriques et le transport de marchandises à Bruxelles. Il a notamment contribué au projet « Cairgo Bike » lancé par la  Région de Bruxelles-Capitale qui visait à créer l’éco-système nécessaire pour stimuler l’adoption du vélo cargo avec l’idée sous-jacente de réduire l’utilisation de la voiture. Ayant consacré son  Doctorat  à l’électrification de la logistique urbaine,  Philippe Lebeau s’est concentré sur la logistique du dernier kilomètre et a travaillé pendant 4 ans au développement d’un réseau de distribution durable à Bruxelles basé sur le système de centres urbains de consolidation et l’utilisation de camionnettes électriques. Ses recherches l’ont ensuite mené à  étudier l’utilisation des vélos cargo sur le dernier kilomètre (the BCklet project). Il est également actif au sein de la VUB, où il anime les cours de la chaire de mobilité durable et logistique avec le Professeur Cathy Macharis.

Autant de bonnes raisons de l’interroger sur la pertinence du concept innovant mis au point par  Ziegler pour la logistique du dernier kilomètre : le cargobike et le micro-hub urbain.     

 

Le Cargobike : une excellente solution de livraison urbaine à faible impact environnemental

A son avis,  les initiatives telles le cargobike développées par Ziegler  représentent une excellente solution pour relever le défi du changement climatique et de la qualité de l’air. En effet, le cargobike a l’avantage d’être à propulsion électrique et donc de ne pas émettre de  polluants atmosphériques,  tels le CO2, les NOx et les PM.

Mais ce n’est pas son seul avantage. Quand on parle de coûts sociétaux externes associé au  transport, il faut aussi considérer la pollution sonore surtout depuis l’introduction à Bruxelles de la zone des 30 km/h et la limitation de vitesse à 100 km/h sur le Ring de Bruxelles. « Non seulement les vélos cargo sont plus silencieux et réduisent les niveaux de bruit mais ils sont également plus sûrs car ils roulent plus lentement».

 

Une solution à la congestion urbaine

Qui plus est : les cargobikes peuvent également contribuer à atténuer les problèmes de congestion dans les centres-villes.  En effet, ils peuvent parfaitement emprunter les pistes cyclables pour autant que celles-ci soient  suffisamment larges et en bon état. 

 

Massification versus fragmentation

Pour lutter contre la congestion urbaine, une règle d’or est de consolider les envois et de prendre des décisions intelligentes en fonction du volume de marchandises transporté. Le principe : il vaut mieux faire circuler un camion complet plutôt que 10 camionnettes pour assurer les mêmes livraisons. La même logique s’applique naturellement aux vélos cargo.   

Afin d’optimiser les  performances environnementales, il faut coupler groupage/consolidation  et  vélos cargo. Il ne sert à rien de fragmenter davantage les volumes. Le but n’est pas de mettre le plus possible de véhicules de livraison sur les routes mais bien d’utiliser les vélos cargo à bon escient, là où leur utilisation a le plus d’impact.

 

La complémentarité des micro-plateformes logistiques urbaines et du cargobike

La combinaison des micro-hubs et du cargobike est parfaite car elle permet un rapprochement de marchandises au  plus près des consommateurs. La marchandise est d’abord pré-acheminée de manière massifiée vers le micro-hub par de petits véhicules de groupage. La livraison du dernier kilomètre peut ensuite être assurée à partir du micro-hub central par le cargobike qui est idéal : non seulement il peut se garer facilement mais il est sans émission. Dans cette configuration, la livraison du dernier kilomètre ne devrait intervenir que dans un rayon de 3 à 5 km du micro-hub.

La consolidation des flux alliée au dispositif vélos cargo électriques et micro-hubs urbains permet de réduire la distance parcourue par livraison, ce qui se traduit par moins d’émissions et une diminution des coûts sociétaux externes.

« Votre cargobike  a l’avantage d’être très grand, ce qui vous permet de grouper de nombreux colis et votre micro-hub de la Place Albertine est parfaitement situé pour des livraisons dans le centre de Bruxelles ».

 

Les dernières pistes de réflexion en matière de micro-hubs

Actuellement, une idée  qui fait l’objet de recherches à Bruxelles est celle d’un dépôt partagé. Il s’agirait d’un dépôt ouvert aux transporteurs toujours dans le but de consolider au maximum les marchandises. 

Des tests ont également été menés à Bruxelles sur des hubs mobiles. Une semi-remorque par exemple pourrait faire office de hub. Cependant, pour une ville comme Bruxelles, cette solution n’est pas la panacée. Une approche allégée consisterait en des micro-hubs sous forme de fourgonnettes ou des camions plus petits qui seraient stationnés en début de journée et serviraient de plaque tournante pour approvisionner les cargobikes.

 

Quelle autre solution que les cargobikes et les micro-hubs ?

Les futures opportunités dépendront de la poursuite de l’électrification de la livraison ainsi que la diminution  des camionnettes à moteur diesel. D’ici 2030, l’utilisation de camionnettes diesel de moins de 3,5 tonnes sera interdite dans la LEZ (zone à faibles émissions) de Bruxelles. Or, une récente enquête a  montré que sur l’ensemble des véhicules de livraison à Bruxelles, 94 % utilisaient encore le diesel comme contre   5 % seulement  l’essence et 1 % le GNC.

Et même aujourd’hui, une majorité d’entreprises interrogées placent toujours en tête le diesel comme carburant de leurs prochaines camionnettes bien que l’électrique gagne en popularité et figure actuellement en deuxième place.

Et au Professeur Philippe Lebeau de conclure « Nous sommes très heureux d’explorer toutes ces options nouvelles et innovantes pour la livraison du dernier kilomètre et espérons qu’à l’avenir nous pourrons travailler ensemble sur des projets encore plus passionnants ! Nous sommes tout à fait prêts  à aider et à soutenir Ziegler dans ses recherches! Ce serait formidable si nous pouvions échanger sur les meilleures pratiques en matière de logistique urbaine.  Ziegler est un grand nom du transport et un acteur majeur dans le domaine logistique. Il est positif de vous voir participer à la cyclo-logistique. En effet, celle-ci n’est pas seulement réservée à de petits opérateurs de niche, c’est vraiment quelque chose qui est en train de monter en puissance et qui fait sens pour les grands opérateurs. Ainsi, ensemble, nous pourrons accroître l’impact de la logistique durable et innovante sur  le dernier kilomètre ».

Dans la série d’interviews que Ziegler consacre aux partenaires qui l’accompagnent dans ses projets de logistique urbaine, Ziegler donne aujourd‘hui la parole à Interparking qui développe sa vision d’une mobilité urbaine à la fois plus verte et plus efficace.

Ziegler et Interparking sont tous deux des acteurs essentiels de la mobilité urbaine.
L’un, en sa qualité de transporteur, l’autre, comme opérateur de parking ont chacun un rôle essentiel à jouer pour désengorger les villes, améliorer la mobilité urbaine et favoriser une ville apaisée. Il est donc naturel qu’ils aient conclu un partenariat.

 

Usage de la voiture et respect de l’environnement parfaitement conciliables

Interparking est présent depuis plus de 60 ans dans le secteur de la mobilité urbaine au cœur des grandes villes européennes. Ses  équipes contribuent à fluidifier les déplacements dans les centres urbains et leurs périphéries.

L’opérateur de parking libère l’espace public. Il faut savoir que 30 % des véhicules que l’on voit en rue sont des véhicules qui cherchent à se garer. Concrètement, un parking de 500 places représente 2,5 kilomètres de file en moins en surface. La construction d’un parking hors des voiries permet donc de restituer l’espace public aux piétons et aux cyclistes notamment.

L’usage de la voiture et le respect de l’environnement sont donc parfaitement compatibles. Le développement de nouveaux projets innovants, qui fleurissent chaque jour, en sont la meilleure preuve : les véhicules partagés, les automobiles connectées et autonomes, les voitures hybrides et électriques exigent une offre de services adaptée.

 

 

 

La multimobilité urbaine en avant

Interparking croit fortement dans la multimodalité comme pilier incontournable d’une mobilité à la fois plus verte et plus efficace. La plupart de ses parkings sont connectés à d’autres modes de transport : le bus, le tram, le métro, le train, des stations de location de vélos, des aéroports, etc. Sa Pcard+ permet à ses  clients d’accéder à ses parkings, mais également aux réseaux de transports en commun et à de multiples services annexes (comme la recharge électrique). Chaque client peut ainsi combiner à sa guise plusieurs modes de transport pour optimiser ses déplacements.

La responsabilité environnementale reste également une priorité majeure pour Interparking. Au-delà de la certification CO2 neutre dans l’ensemble des 9 pays où le groupe est présent, Interparking renforce ses actions concrètes dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, comme  par exemple le programme de plantation de mangroves au Bénin en partenariat avec le bureau d’études indépendant CO2 Logic.

En termes d’innovation, Interparking est la première société belge à avoir équipé ses parkings de systèmes de réduction de particules dans le parking Beffroi à Namur, en Belgique. Ce dispositif neutralise 50 à 70% des particules, 40% des particules fines et 20% des particules ultrafines en suspension dans le parking.

 

La collaboration Ziegler et Interparking

Interparking a lancé avec Ziegler, en septembre 2021, le premier micro-hub pour Cargo-Bike au Parking Albertine. Ziegler avait déjà initié une première expérience deux mois auparavant depuis ses installations situées à la Chaussée de Vilvorde pour la distribution dans l’ensemble du centre-ville de Bruxelles. Afin d’effectuer un plus grand nombre de livraisons et se rapprocher du centre-ville, Interparking et Ziegler ont donc lancé ensemble un premier micro-hub dans le parking Albertine, près du Sablon.

Cette solution de livraison « last mile » combine trois éléments innovants pour livrer des colis volumineux dans le centre de Bruxelles, tout en assurant des émissions de CO2 faibles, voire nulles. En effet, une camionnette électrique relie le hub principal à un microhub situé dans le parking Albertine, situé en plein centre-ville. De là, les vélos-cargos partent vers leur destination finale. Ce service n’est pas seulement plus écologique, il est aussi plus efficace. Le Cargo Bike XXL effectue jusqu’à 50 arrêts par jour, alors qu’un camion de distribution classique ne fait en moyenne que 25 arrêts dans le même temps.

Ce service fait donc d’une pierre deux coups : il permet de décarboner à 100% la livraison en centre-ville, tout en améliorant les performances. Il est donc important de renforcer ce partenariat pour optimiser la mobilité durable.

 

 

Soutenir les projets innovants

Entretenir un dialogue régulier avec l’ensemble des parties prenantes est essentiel pour stimuler l’innovation, répondre aux nouveaux besoins sociétaux et renforcer sa  position sur un marché très concurrentiel. Pour imaginer la mobilité de demain, Interparking consulte en permanence ses clients institutionnels, les usagers quotidiens de la route, les pouvoirs publics et les riverains. En parallèle, Interparking soutient et est membre de plusieurs programmes centrés sur l’innovation tels que le PropTechlab à Bruxelles, favorisant les innovations dans le domaine de la construction et de l’immobilier, ainsi que l’école de codage 19, entre autres.

 

Parmi les nouveaux services : le last mile delivery avec Ziegler

En parallèle de ses activités de stationnement, Interparking développe de nouveaux services liés à l’utilisation complémentaire du parking: car-wash, chargement électrique, services liés à l’automobile, urban farming, etc. Parmi ceux-ci, le last mile delivery ou logistique du dernier kilomètre à tout son sens. Via ces micro-hubs, Interparking maximise l’espace dans ses  parkings tout en aidant à désengorger les villes où Interparking est présent. Le premier parking équipé de ce service est amené à figurer parmi une longue lignée.

Bientôt, Interparking  inaugurera avec Ziegler d’autres hubs du même type à Bruges, Knokke et pourquoi pas à l’étranger ?

 

L’avenir de la mobilité  urbaine

Les prochaines années s’annoncent passionnantes sur le front de la mobilité́. Des innovations émergent régulièrement pour développer et encourager des modes de déplacements toujours plus respectueux de l’environnement. Interparking y contribue en poursuivant ses actions orientées vers l’utilisation de véhicules électriques et la multimodalité.

Un automobiliste est souvent piéton, cycliste ou usager des transports en commun à d’autres moments de la journée. De même, Interparking intensifie chaque jour  ses  efforts en faveur d’un air de meilleure qualité́ en déployant l’installation de systèmes de neutralisation des particules. Les technologies apportent déjà̀ de nombreuses réponses aux enjeux climatiques. Enfin, Ziegler et Interparking anticipent  l’arrivée des véhicules autonomes de nouvelle génération. Ceux-ci représenteront un nouveau défi que les deux partenaires serons fiers de relever avec succès, afin de toujours contribuer à une mobilité́ plus efficace et plus responsable dans les grandes villes et leurs abords.